Thomas Maere a reçu sa maîtrise en bio-ingénierie (gestion des forêts, des sols et de l'eau) à l'Université de Gand (Belgique) en 2006. En 2007, il a été assistant de recherche à l'unité de recherche BIOMATH à l'Université de Gand, travaillant sur l'optimisation des stations d'épuration des eaux usées classiques par modèles. Il a commencé son doctorat dans le même département sur la modélisation des bioréacteurs à membrane en 2008, suivi d'un post-doctorat en 2012 sur divers sujets membranaires. Lors de son déménagement à Québec (Canada) en 2014, il est devenu stagiaire postdoctoral à l'unité de recherche modelEAU de l'Université Laval et a principalement participé au projet InnovaReg sur la réglementation des nutriments pour les installations de récupération des ressources en eau.

COVID-19 : rétrocalculs pour l’épidémiologie basée sur les eaux usées à l'aide de méthodes de modélisation hybrides. Subvention Alliance du CRSNG, en collaboration avec Thales Digital Solutions Inc. et la Ville de Québec, pour le développement d’outils de modélisation et simulation du devenir du virus COVID dans les eaux usées afin de corriger les tendances observées dans le signal viral mesuré à l’entrée de stations d’épuration. La surveillance du niveau d’infection de la population desservie par la station d’épuration à l’étude peut ainsi être améliorée et les résultats d’analyse corrigés peuvent soutenir la gestion de la crise. Les corrections à modéliser incluent l’effet de la dilution des eaux usées par les pluies et la fonte, le temps de séjour dans le réseau d’égout, l’effet de la température et l’interaction avec les particules contenues dans les eaux usées. Les tâches incluent en plus l’analyse des données d’épidémiologie classique afin d’utiliser des méthodes d’intelligence artificielle (« l’apprentissage automatique ») pour apporter d’autres sources d’information qui pourraient améliorer encore plus le signal viral obtenu.